mercredi 13 juillet 2016

La Rubrique des lycéens

Voici un résumé de l'expérience des lycéens au Saveurs Jazz, au sein de la rédac' de Toque & Notes... et en anglais s'il vous plaît !


An insight into the Saveurs Jazz Festival: sharing an experience…


A group of 5 pupils, all attending Blaise Pascal high school in Segré, took part for the first time in the festival. They were integrated to the Toque & Notes writing committee for a few days, and were in charge of covering the balades held every morning in different places of the region. Their job consisted in taking some pictures, making a few notes on the concert and sometimes interviewing artists and festival-goers. When back to the writing room, they had to do the article and choose the right picture(s), to be published in the next edition of the Toque & Notes magazine.

You can have an overview of what they have produced here:
http://toque-notes.blogspot.fr/2016/07/la-rubrique-des-lyceens_9.html

*********

They also had the chance to meet Alex Stuart, a guitar player from Australia, just before his concert in Segré. A few mails had been exchanged between the class and the musician, before the real meeting on Friday*. The group assisted to the sound checks and then, Alex Stuart, very nicely, took a few minutes of his time to talk with the pupils. The whole interview was conducted in English. Here is a short report written by Emma and Lisa right after the interview.

Alex Stuart is a multi-ethnic musician; he was born from a Vietnamese mother and an Australian father. He lives now in Paris because he loves the city and it is the place to be if you want to make a living out of music! He explained that he started playing the piano at the age of 6, so he began playing music at an early age. He played for the first time in a pub when 14: at the time, he was part of a little group, and they were not very famous, but today Alex is known by any real jazz lover.

Today, he is on stage for the Saveurs Jazz Festival. By the end of the day, he will fly to Great-Britain for another concert. It is a really busy job, but he loves it! He doesn’t have much time to read, but when he has free time, he enjoys a good book like On the road by Jack Kerouac.

He is a big fan of Jeff Buckley and Radiohead. He would love to play with them… Who knows, maybe one day?

*********

On that same day, the group was offered a backstage tour, an occasion for the pupils to go behind the scene! 

Here what they think of the visit:

“We found it very interesting; it was brilliant to get an occasion to visit the place! We had no idea so many people were involved in the organization”

“We came to realize that a music festival is no just about music and musicians. It is a whole world living here for a few days! In fact there are more than 50 people who work for the festival: from cooks to journalists, cameramen, and managers… Not to mention the whole team of volunteers!”

“Everything is impressive here!”

A special thanks to Claire, our guide during the visit. Thanks a lot Claire for taking some time to give us some very precious details on the way a festival is set!

Lisa, Emma, Angéline, Juliette, Thomas and Ms Bouteiller

*The exchanges can be read on the school website: http://pascal.paysdelaloire.e-lyco.fr/ (Section Européenne) or on Alex Stuart Facebook page.

lundi 11 juillet 2016

Vu et entendu... les billets du Festivalier Anonyme

Cette année, le Festivalier Anonyme a écrit à Toque & Notes chaque soir après les concerts de la scène du Parc pour partager ses impressions. Un poète amoureux de jazz !

Billet humeur #1 - Eric Séva Quartet & John McLaughlin
Quel Savoureux Jazz !
Il y a eu un solo de batterie avec les mains,
Puis, un autre solo de batterie avec la bouche…
Un petit peu de Smoke on the Water
Et un bassiste avec des gants.
Alors, à deux mains !

Billet humeur #2 - Hugh Coltman & Dee Dee Bridgewater
Ce soir : Crooneurs pas Crâneurs
2 voix, 2 voies
- Hugh “Cole”tman
Mèche rebelle, cuisse meurtrie par le rythme, tête dans piano
Il Voca Lisa toute la soirée
avec Charlebois à la basse, le fantôme de Clapton, un pianiste nez contre les touches
- Armstrong fait femme
pas gênée par sa mèche
Mais qu'est-ce qui est le plus rouge ? Ses lunettes ? Sa Thermos ? Sa passion intense ?
Championne du Scat visuel, médaille d'or d'interprétation d'Horace Silver
L'un comme l'autre : voix magiques mais solos magistraux

Billet humeur #3 - Meddy Gerville & Richard Bona
Ce soir, Segré in the world
* Me(lo)ddy Gerville, rythmes syncopés à 5 copains
* Richard Bona “Pinder” a fait un drôle de cirque, mi Anthony Kavanagh, mi Michel Leeb, de vrais charivaris charbonnés !

Billet humeur #4 - Laurent Coulondre & Avishai Cohen
- Laurent Coulondre sur NordHammond
TriHaut les cœurs
“Schizophrenia effrénée”
- Un AviShy pas timide, ses grands bras enroulés autour de la branche de sa basse à la recherche de la note parfaite
Un Trio Maxo

Suggestion de programmation 2017 :
(Avishai) Cohen & Enhco (Thomas) !

3 questions à Maxime Vignard, assistant de production en formation

Quel est ton rôle dans l’organisation du festival ?
Je suis chargé de production artistique et je dois gérer tout ce qui concerne les artistes au niveau logistique. Je m’occupe de tout ce qui a trait au transport, à l’hébergement, à la promotion et aux budgets correspondants, je récupère et transmets toutes les informations administratives qui concernent les artistes. Mon but est de respecter le budget en fonction des artistes et de leurs demandes, de prendre soin d’eux et de faire en sorte qu’il y ait un vrai échange entre nous, pour que nous puissions les accueillir dans les meilleures conditions possibles. Sur le site du festival, la fonction de production opérationnelle est un peu différente parce que tout est déjà en place : les hébergements sont pris, les transports sont gérés… Mon rôle est alors d’accueillir les artistes, de vérifier leurs demandes, de rappeler les hôtels pour m’assurer que les chambres sont bien réservées, et de gérer les runs*. J’ai une petite équipe de runners** ici qui sont des champions !

Es-tu musicien ?

J’ai fait de la guitare de 12 à 22 ans, j’ai eu un groupe qui s’appelait To Be Nominated (parce qu’on n’a jamais trouvé de nom) pendant un bon bout de temps, chez moi en Loire-Atlantique. Depuis l’année dernière je n’ai plus de groupe donc je pratique un peu moins, mais j’aimerais me remettre à la musique plus tard. En tout cas ça me plaît de travailler dans ce milieu. J’ai beaucoup pratiqué du rock des années 80 : Santana, Led Zep, AC/DC. Aujourd'hui je suis branché funk à fond : The Bamboos, Gregory Porter, des trucs qui groovent.

Une petite recette à partager ?

Les crevettes aux échalotes. On fait revenir les crevettes dans une poêle avec des échalotes, du vinaigre balsamique, un petit peu de crème et des oignons. En accompagnement, du riz au curry. Avec un petit verre de rosé, c’est une tuerie !

* Transport des artistes.
** Les bénévoles qui s’occupent du transport des artistes.


Hélène R.
Photo © Jean Thévenoux

La rubrique des lycéens

Aujourd'hui a eu lieu la dernière représentation du Saveurs Jazz Festival en Balade : François Collet Trio a animé ce matin les alentours du plan d’eau de Combrée. Le groupe est constitué de trois musiciens angevins : le bassiste Denis Pitalua, le guitariste François Collet et le batteur Fabien Blondet. Tous issus d’une formation jazz « classique », ils ont progressivement évolué vers du jazz plus teinté rock. Ce matin, ils ont partagé plusieurs de leurs compositions ainsi que quelques reprises, inspirées notamment de John McLaughlin, ou bien encore du groupe néo-soul australien Hiatus Kaiyote. Les festivaliers ont apprécié ce moment de détente musicale, preuve en est des applaudissements et du rappel... Avant de pouvoir partager un verre en toute décontraction.

Lisa et Emma
Photo © Laëtitia Bouteiller

La Dream Team de Jean-Pierre et Anne, festivaliers depuis la 1re édition

Ces deux amateurs de jazz nous proposent leur groupe de rêve :

Piano : Mal Waldron ou Oscar Peterson
Basse : Avishai Cohen
Batterie : Buddy Rich
Trompette : Airelle Besson
Saxophone baryton : Céline Bonacina
Saxophone ténor : Géraldine Laurent

Airelle Besson, trompettiste choisie par Jean-Pierre et Anne

Des livres et du jazz

Gaël Apparailly est responsable de la section jeunesse et de la section musique à la médiathèque de Segré située à l'espace Saint-Exupéry. Cet espace est en partenariat avec le Saveurs Jazz Festival depuis 5 ans. De nombreuses actions ont lieu : Amaury Cornut, biographe de Moondog, est intervenu pour présenter l’œuvre de ce génie méconnu, parallèlement aux ateliers-création avec l'orchestre du collège Georges Gironde et l'orchestre des Mondes de l'école de musique, animés par Alexis Degrenier. En avril, un concert restituant le travail mené dans ces ateliers a eu lieu au Cargo.

Dès que la programmation musicale du festival est connue, une discographie de chaque artiste est proposée au public. Une sélection littéraire ou musicale des musiciens et partenaires est aussi mise en avant.

Le lancement du festival s’est fait en fanfare à la médiathèque avec le jazz cubain d’Orquesta de la calle.

Des ateliers de découverte musicale nommés Improvizata ont été proposés le mercredi 6 juillet aux enfants âgés de 3 à 10 ans du centre de loisirs Arc-en-ciel et à ceux qui fréquentent la médiathèque. Ce fut une expérience sensorielle et ludique dont le but était le « jouer ensemble », l'écoute, l'expression et le jeu. Cédric Thimon, saxophoniste ténor, était aux commandes et terminait sa prestation sur des mini-concerts devant les parents grâce à une technique de Soundpainting (langage gestuel de création artistique destiné aux musiciens).

Une malle Jazz en lien avec le Camilliacus Jazz Festival de Chemillé, dans lequel se trouvaient CD, vidéos, livres… a permis à une classe de seconde de bénéficier d’ateliers d’écriture avec Kalcha au lycée Bourg-Chevreau. Ces chroniques ont été diffusées sur un fanzine à partir de création de jaquettes de CD.

Voici la sélection littéraire et/ou musicale des musiciens et partenaires :

112 Brass Band


Eric Séva


Hugh Coltman



Manuel Adnot


Nguyen Le, guitariste de Meddy Gerville




Smoking Mouse




Julien Béhar, saxophoniste de LiNK



1-Sonny Rollins Way Out West
CD des années 50, pochette décalée, il est habillé en cow-boy dans un désert.

2-Jimmy Mc Griff Black Pearl
Pochette représentative de la fin des années 60, pop, colorée, psychédélique.

3-Funkadelic Maggot Brain
C’est une tête qui sort de la terre. Groupe mythique du funk mené par Georges Clinton.

4-Billie Holiday The Original Recordings
Belle pochette faite d’un patchwork de collages. Flash de couleurs et contraste avec le fond noir.

5-Parlamient The Clones of Dr Funkenstein
Cette pochette raconte une histoire. Les musiciens étaient déguisés pendant les concerts de cet opéra funk.

6-Miles Davis On the corner
Disque de 1972, mélange de musique électronique, funk, jazz, afro...
Pochette très représentative des années 70.

7- Jimmy Mc Griff Electric Funk
Jolie photo de femme calme, sereine...

8-Fela Anikulapo-Kuti and Afrika 70 No agreement
Pochette avec dessins colorés. Les encarts sont représentatifs des messages de sa musique.

9-Phil Woods and his European Rhythm Machine
Le dessin de la pochette rappelle les shadoks... Grand saxophoniste.

10- Will Guthrie Sticks, Stones & Breaking bones
Batteur avec qui j’ai formé le groupe LiNK.


Richard Durand, disquaire jardinier


1-Tumi Mogorosi Project Elo
C’est du spiritual jazz avec des envolées de voix. Un côté opéra, très planant. Très jolie pochette.

2-Les Manouches
Du vrai jazz manouche avec Ninine Garcia, Mondine Garcia, la Touille. Photo de toute la famille avec la caravane...

3-Slim Gaillard Opera in Vout
Très beau dessin par David Stone Martin qui a fait de nombreuses pochettes de disque de jazz.

4-Thelomious Monk The Man I Love
Pochette sobre. Reprise de Gershwin au piano.

5-Laurindo Almeida Acapulco 22
Jolie pochette de musique brésilienne...

6-Barney Wilen La Note Bleue
Pochette avec dessin BD.

7-Antibalas
Pochette rigolote. Disque afro-funk dans l’esprit Fela.

8-Monophonics In Your Brain
Pochette avec un œil en gros plan. Musique soul psychédélique de la côte Ouest.
Ils ont accompagnés en tournée Ben l'Oncle Soul.

9-The Budos Band
Très beau dessin d’un disque aux influences afro.

10-B.O. des films de Jacques Tati
J’aime beaucoup ses films et la musique qui les accompagnent.

Dans la marmite de Caroline, festivalière en road trip culinaire

Caroline Gomas, 27 ans, parisienne, traductrice dans le domaine technique, a arrêté son travail et quitté son appartement pour faire un break, voir du monde, du pays, faire des choses différentes... Elle adore cette ville, mais avait envie et besoin de changement. Elle s’est inscrite comme bénévole sur plusieurs festivals dont le Saveurs Jazz Festival, le Saint-Émilion Jazz Festival, le Festival de Rocamadour – Musique Sacrée et le Festival International du Journalisme Vivant de Couthures-sur-Garonne organisé par la Revue 21, qui propose des ateliers, des conférences… sur plusieurs grands thèmes d’actualité : l’alimentation, la protection des données informatiques, l’immigration... Elle choisit toujours le catering parce qu’elle adore cuisiner.

Elle va souvent dans un restaurant vietnamien, rue de Tourtille, métro Belleville, dans le 20ème à Paris : Le Rouleau de printemps. C’est une cantine vietnamienne. Ils ont une bonne carte et proposent des soupes pho, des rouleaux de printemps avec du sésame noir, de la cacahuète, du vermicelle de riz et des crudités. Caroline prend toujours les plats végétariens. Lorsqu'elle reçoit du monde, elle fait souvent du houmous : prendre des pois chiches secs et les faire tremper dans de l’eau pendant 24h. Les rincer, les faire cuire deux heures. Retirer la première peau. Mixer les pois chiches avec de la crème ou de la purée de sésame, du sel, du poivre, de l’ail dégermé, du cumin et de l’eau pour fluidifier le houmous.

Gisèle C.
Photo © Jean Thévenoux

C'était hier... LiNK, Un Poco Loco, Pixvae et 112 Brass Band !

Le trio LiNK formé en décembre 2015 nous a livré l'ensemble de ses compositions tout en nuances et ambiances 
sur une légère note de mélancolie jazzy.

Un Poco Loco, un trio un peu loufoque qui vous sert des standards de jazz triturés
et destructurés tout en restant fidèle au thème. Une expérience sonore...

Une escapade historique, géographique et surtout musicale avec Pixvae, qui mélange rythme afro-colombien et rock jazzy.
Un hymne à la vie !

Malgré la pluie, 112 Brass Band a clôturé cette 7ème édition avec un punch et une énergie détonante.
Vivement l'année prochaine !

Aubance P.
Photos © Thierry Ploquin

dimanche 10 juillet 2016

3 questions à... Julien Béhar, saxophoniste de LiNK

Comment s’est formé votre trio ?
J’avais envie de monter un nouveau projet plutôt acoustique. J’ai rencontré Alexandre Bosse il y a quelques années. Son univers pianistique me plaisait bien et j’avais envie de faire quelque chose avec lui, mais pas spécialement un duo. Plus récemment, j’ai rencontré Will Guthrie et LiNK s’est formé ainsi, autour de personnes et d’esthétiques. L’idée était de revenir à une formation acoustique piano, batterie, saxophone alto, et d’établir un lien très fort avec une improvisation assez débridée et libre. Nos influences sont multiples. On peut parler de la musique des pianistes Paul et Carla Bley, ou encore du clarinettiste Jimmy Giuffre, notamment pour son album Jimmy Giuffre 3 (1961). Giuffre a fait beaucoup de jazz swing très traditionnel, mais il a pris un virage dans les années 60, avec ce disque complètement dingue. Parmi nos influences plus récentes, il y a notamment l’avant-garde new-yorkaise, qui explore des formes non conventionnelles.

Comment définissez-vous le style LiNK ?
On pourrait le qualifier de jazz ouvert, un pont entre l’écrit et l’improvisé. C’est un aller retour entre ces deux mondes. Alors est-ce qu’il y a un style pour ça ? Je ne sais pas. On peut dire que c’est du jazz, tout simplement.

Quel concert vous a le plus marqué au cours des précédentes éditions ?

Quand j’y réfléchis, ça devait être le projet Sphère de Nicolas Folmer avec Daniel Humair et Dave Liebman [Saveurs Jazz Festival 2014]. Et notamment Dave Liebman qui avait, pour moi, complètement électrisé le moment, c’était dingue ! Les poils au garde à vous tout le concert. Une espèce de tension et d’énergie folles. Je crois que c’est celui qui m’a le plus transporté de tous ceux que j’ai vus. Mais c’est difficile de n’en citer qu’un. J’ai aussi adoré l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp en 2015.

Hélène R.
Photo © Jean Thévenoux

La rédac a testé pour vous... une marmite multicolore avec Elephant Tuba Horde

Elmer est parmi nous cet après-midi sous le chapiteau de la scène de  la  Marmite  !  Les  sept  musiciens  aux  chemises  multicolores jouent un jazz puissant et entraînant. Leur mot d’ordre est de
faire découvrir et mettre en avant cet instrument souvent perdu au fond de l’orchestre qu’est le tuba. Il se décline sous d’autres formes parfois inconnues du grand public : euphonium, bugle et saxhorn ! Les ambiances sonores illustreraient à  merveille  un  film  d’espionnage  déjanté  tel OSS  117  :  Rio  ne  répond  plus  ! Dans un autre style, la horde pachydermique termine par une reprise de Mika, Any other world, avant un bis très réclamé. Ce fut le magnifique Nata chacha, en hommage à l’ex-copine d’un des musiciens : Natacha. Merci à elle, car ce morceau nous a fait danser !

Aubance P. & Orianne B.
Photo © Jean Thévenoux

la chronique des apprentis-journalistes

Le Saveurs Jazz, ce n’est pas qu’un festival  ! Cette année, l’événement s’engage dans une nouvelle aventure en proposant à des élèves du lycée Bourg-Chevreau de devenir des apprentis-journalistes. La Rédac’ vous propose de découvrir une chronique écrite par deux élèves de Seconde.


Compilation Spiritual Jazz 5 - Envie de voyager ? Le label anglais Jazzman Records nous offre ici un album rempli de raretés « exotiques »enregistrées entre 1961 et 1979. Dans ce nouveau volume, on nous présente des groupes méconnus des pays les plus reculés du monde comme le Japon, le Chili ou encore la Turquie d’où l’on nous envoie de magnifiques cartes postales musicales. L’album Spiritual Jazz 5 offre une pochette déclinée sur un fond orange rappelant la couleur du soleil. Cependant on reconnaît sa « marque de fabrication » : des personnages noirs avec des morceaux aux rythmes dansants et solaires rappelant les vacances au bord de la mer. Les morceaux Jazz Semai de Koy Yolu provenant de Turquie et Destroy The Nihilist Picnic de The London Experimental Jazz Quartet venant tout droit du Canada, nous rappellent tout particulièrement les balades sur le sable chaud. Des coins du monde explorés à travers le jazz de façon totalement inattendue, cet album est un bon moyen de lâcher prise et de s’amuser. Décollage immédiat !

Manon Pichaud & Léa Chemineau

le visuel du jour

L’album éponyme du groupe Un poco loco



« Cela m’évoque un univers fantasmagorique ! En y regardant bien, selon moi c’est un bouffon. Avec la couleur, on dirait que l’illustration au milieu représente un détail, ce qui me rappelle encore une fois le miniaturisme Jérôme Bosch, un cadre dans le cadre, une mise en abyme. Au niveau de la musique, cela peut être quelque chose de joyeux ou d’irrévérencieux, qui transgresse les règles. »





Jean, photographe de la Rédac’

Dans la marmite de... Pixvae, le jazz fruité

Ce groupe est  né de la rencontre entre Jaime Salazar, percussionniste et chanteur colombien et Romain Dugelay, saxophoniste roannais. Ces deux musiciens venaient de deux univers différents, le premier excellait dans la musique traditionnelle et le second évoluait dans le milieu du jazz et du rock. « Notre deuxième passion est la cuisine. Notre groupe porte le nom d’un fruit du sud de la Colombie, le chontaduro. Pixvae est le nom ancien de ce fruit. À chaque réunion, répétition, l’un d’entre nous se met derrière les fourneaux et nous concocte un bon petit plat. C’est la même recherche esthétique, deux grammaires doivent se rencontrer. Pour la cuisine il faut de bons ingrédients, et pour la musique aussi afin d’obtenir une composition sonore. »

Jaime nous livre la recette du Sancocho, soupe typique colombienne qui varie d’une région à l’autre : faire revenir un mélange de poulet, de porc et de bœuf coupés en morceaux dans une marmite avec de la coriandre fraîche, des oignons, de l’ail, du poivre. Couvrir  d’eau. Laisser mijoter. Faire cuire dedans des pommes de terre coupées en gros dés, de la banane plantain verte et un épi de maïs frais. Ajouter au dernier moment des feuilles de coriandre. Servir avec de l’avocat et du riz. On boit pour accompagner ce plat une bière légère ou une agua de panela con limon, il s’agit d’une boisson extraite de la canne à sucre avec du citron.

La Colombie est un pays multiculturel, un bouillon de culture, où le « savoir vivre ensemble » est une évidence. Entre chaque concert, les différents membres de Pixvae s’adonnent à la lecture. Jaime conseille le livre de Xavier Garcia Marques, 100 ans de solitude. C’est une œuvre représentative de la vie des villageois du nord de la Colombie, pratiquement une restitution ethnologique d’un réalisme magique. Romain recommande un roman d’Alain Damasio, La Horde du contrevent, récit d’anticipation de science-fiction innovant par son écriture, son style et dans la gestion de la narration. Damien, le guitariste, a aimé l’œuvre de Laurent Gaudé, Ouragan, livre contemporain dont l’histoire fait évoluer parallèlement différents personnages qui vont finir par se croiser.

Gisèle C.
Photo © DR

La rubrique des lycéens

Window, une porte sur la découverte !

Nous avons eu l’opportunité d’assister à un concert du groupe WINDOW dans le magnifique domaine du château de l’Isle Briand, situé au Lion d’Angers. Ce groupe est constitué d’une chanteuse à la voix exceptionnelle, Alice Martinez, ainsi que de trois talentueux musiciens : Lionel Dandine, Sam Favreau et Cédrick Bec. Alice nous a présenté ses inspirations qui ont influencé son répertoire musical. Elle aime la peinture, celles d’Edward Hopper l’ont inspirée ainsi que le cinéma d’Hitchcock.  En  somme,  la  culture  anglo-saxonne  a  eu  une  forte  influence sur son œuvre. Ils ont interprété ce matin une partie de leur répertoire. Au gré des chansons, WINDOW a  filé la  métaphore  d’une  fenêtre  ouverte,  invitant  à  la  contemplation,  voire  au  «  voyeurisme  ».  Ainsi  nous  avons  pu entendre huit de leurs chansons illustrant chacune un portrait différent : Britney, Portrait asiatique, Le vieux taxidermiste, Moxi, Modern Apollo, La fille à la valise, Lady et Watching the children play. Les chansons ont pu rappeler le rythme et le groove de la série télé Dancing on the Edge. De plus, l’entente et la motivation au sein du groupe ont pu être remarquées de tous.



Lisa, Emma & Juliette
Photos © Lisa, Emma & Juliette

C'était hier... Laurent Coulondre Trio et Avishai Cohen

Schizophrenia, un nom d’album peut être perturbant pour certains ou bien intrigant pour d’autres, mais celui de Laurent Coulondre Trio est bien nommé ! En effet, hier soir, nous faisions face à un double trio. Pourquoi un double trio ? Parce qu’ils proposent un répertoire à la fois percussif et explosif, des rythmiques parallèles, voire surnaturelles mélangeant batterie, basse électrique à six cordes et orgue, et un deuxième trio plus acoustique avec une contrebasse et un piano à queue en plus de la batterie. Sur certains morceaux, notamment le dernier de leur set, Schizophrenia, ce double trio se mélange pour proposer une musique innovante et captivante. Merci au Saveurs Jazz pour cette belle découverte ! Et n’oubliez pas qu’ils cherchent toujours un nom pour leur nouveau morceau, la Rédac’ propose : Tasty.

Une musique si aérienne qu’on croirait qu’il danse avec sa contrebasse. Pour la deuxième fois au saveurs Jazz, Avishai Cohen a installé une ambiance feutrée mais puissante pour cette dernière soirée! Avec des mélodies et accompagnements minimalistes, le trio joue sur les temps et les contretemps. Musique tonale, modale ? Qu’importe ! Du moment qu’il nous embarque avec lui dans la musique de nos rêves au rythme des pianissimos et des crescendos. Mention spéciale au pianiste et à ses improvisations frôlant parfois la lente ascension mélodique et captivante du Boléro de Ravel.


Aubance P. & Orianne B.
Photos © Jean Thévenoux

samedi 9 juillet 2016

Dans la marmite de... Meddy Gerville, le jazz à la sauce réunionnaise

Meddy Gerville, pianiste, auteur, compositeur et interprète réunionnais a commencé son parcours en jouant dans les églises, les mariages, les bals... Il a peaufiné sa formation au Centre d’Informations Musicales à Paris auprès de Marc Thomas. Son prochain album Tropical Storm sera disponible dans les bacs à l’automne 2016. Tout comme sa musique, la cuisine réunionnaise est épicée. Sa musique mélange avec un goût unique les rythmes du maloya, du séga (musiques traditionnelles réunionnaises) et du jazz. Il s’agit d’une fusion jazz-métis. En parlant de cette association savoureuse, Meddy évoque le lien récurrent avec l’histoire de la Louisiane, de la musique créole et de la Nouvelle-Orléans. Il enregistre son premier disque à 23 ans et enchaîne depuis les collaborations avec des artistes reconnus comme Lionel LouekéNicolas FolmerOlivier LouvelStéphane GuillaumeDidier LockwoodLouis WinsbergDominique Di Piazza... Son prochain album Tropical Storm sera disponible dans les bacs à l’automne 2016. Tout comme sa musique, la cuisine réunionnaise est épicée.

Meddy nous propose une recette de Cari au poulet :

Verser de l’huile dans une marmite sur un feu de bois.
Faire dorer un bon poulet fermier coupé en morceaux avec du sel et du poivre. Réserver.
Faire rissoler ail, oignons, safran, thym, tomates hachées finement, et un peu de kaloupilé (épice réunionnaise).
Ajouter la viande et laisser mijoter en mélangeant régulièrement.
Servir ce plat avec du riz ou des lentilles.
Assortir avec un bon Bordeaux rouge.


Meddy apprécie particulièrement de manger à L’Ambéric à La Réunion, qui propose des plats traditionnels revisités en faisant cohabiter la modernité et la tradition. Ce lieu situé dans le village nommé Le Tampon nous fait découvrir le charme d’un jardin créole.

Gisèle C.
Photos © Jean Thévenoux

La rédac a testé pour vous... l'atelier musique du collège Georges Gironde

L’atelier musique du Collège Georges Gironde a joué place de la République hier midi devant un public enthousiaste, une prestation dynamique et rafraichissante. Bravo !

Aubance P.
Photos © Thierry Ploquin

La rédac a testé pour vous... une balade jazz et conte de folie

Pierre Desvigne et Julien Behar nous avaient donné rendez-vous hier après-midi : ils nous invitaient à les suivre autour du Collège Georges Gironde et du complexe sportif, lieux pleins de souvenirs pour certains. Tantôt dans l’herbe à l’orée du parc, tantôt dans le gymnase ou sur le stade, ils nous racontent l’histoire d’un petit chaperon rouge moderne, MP3 aux oreilles et sweat à capuche H&M sur le dos. Elle part voir sa « vieille-grand » et… rencontre le loup dans un parking souterrain. Conteur et chanteur très expressif, Pierre Desvigne nous emmène au pays de l’absurde, dans des décors pourtant très réalistes. Au programme, une mamie à la poêle – « rien ne vaut les recettes de mémé, surtout quand elle est dedans », un génie sorti d’un sac de lessive, un rat amoureux d’une saucisse et un poisson rouge embrassant miss France, tout cela accompagné d’un saxophone baryton qui nous précipite dans le récit. Un cynisme hilarant, on en redemande !

Aubance P.
Photos © Jean Thévenoux

La rubrique des lycéens

À la rencontre d'Alex Stuart

Nous avons interviewé Alex Stuart, guitariste d’origine australienne, qui pour la première fois participe au Saveurs Jazz Festival. Il est accompagné du bassiste Ourel Ellert, du batteur Antoine Banville, du saxophoniste Irving Acao et enfin, du trompettiste Nicolas Folmer, programmateur du festival. Alex nous confie qu’il a commencé le piano à 6 ans et la guitare à 10 ans, l’année de son arrivée en France. À 14 ans, il se produit pour la première fois devant un public. Alex Stuart est un artiste très occupé, mais entre deux avions, il aime lire des livres qui parlent du monde et de ses différentes cultures. Parmi ses livres de chevet, il y a le Testament à l’Anglaise de Jonathan Coe, La maison de l’esprit de Isabel Allende et Sur la route de Jack Kerouac. Demain, cet artiste s’envolera de Nantes pour se produire en Grande-Bretagne… peu de temps pour visiter la région. Mais il le dit, il reviendra sur les terres du Saveurs Jazz Festival.
Angéline, Thomas & Juliette
Photos © Laëtitia Bouteiller


Les réactions du public conquis par Güzu

Nous étions une quarantaine de personnes à assister au deuxième concert de Güzu, mais cette fois à Grez-Neuville au théâtre de verdure. Le groupe a émerveillé le public, voici quelques réactions récoltées après le concert :



Je trouve ça très bien d’organiser des balades dans les petits villages autour de Segré.

Je suis en vacances. Nous sommes venus exprès pour le festival !


C’est un jazz élaboré, avec une chanteuse qui possède une très belle voix.



Nous avons récemment découvert le festival grâce à l’Office de tourisme. Hier nous sommes allés voir Ahn Tuan New Quartet à Miré.





Dans tous les cas, ce jazz électrique et la chanteuse à la belle voix ont séduit tous les festivaliers.
Juliette
Photos © Laëtitia Bouteiller

Le visuel du jour

La pochette de l’album Schizophrenia de Laurent Coulondre Trio


« Très graphique, je pense à un mélange de sentiments, d’ombres et de lumières. C’est très poétique ! Ça me fait rêver et m’invite au voyage. L’artiste semble un peu tourmenté, c’est intriguant. J’ai envie d’aller chercher plus loin. Que se cache-t-il derrière la couverture ? »
Laëtitia, professeur d'anglais au lycée Blaise Pascal

« Cette pochette assez graphique nous laisse clairement imaginer le contenu de l’album : l’opposition et la fusion de deux univers musicaux, des mélanges rythmiques et stylistiques. Ces deux univers aux formes sinueuses se rencontrent en un centre où l’on devine Laurent Coulondre himself comme l’instigateur et chef d’orchestre de cette musicale schizophrénie. En bref, j’aime assez cette pochette qui éveille ma curiosité et me donne envie d’en savoir plus et d’aller faire découvrir à mes oreilles curieuses le contenu de cet album.»
Cyril, Otus Prod - Société de production audiovisuelle

« Le mélange de noir, de blanc et de couleurs, de surimpressions, appelle un mélange des genres musicaux et des influences. Il y a un côté image de Rorschach, qui colle bien au titre de l’album Schizophrenia, avec en fond la figure de l’artiste, donc j’imagine qu’on retrouvera la touche Coulondre au travers de tous ces styles. Enfin, les tons chauds, c’est une petite touche légère de modernité, de pop, de chaleur sur un fond plus classique. Une belle pochette qui donne envie d’écouter pour découvrir ! »
Pascal, Otus Prod

3 questions à Laurène Thomas, coordinatrice de Centrale 7

Ne manquez pas les œuvres – aussi éclectiques que le jazz – des artistes de Centrale 7 présents au village du festival


Pour ceux qui ne vous connaissent pas, qu’est-ce que Centrale 7 ?
Installée depuis 2006 sur la friche industrielle des anciennes mines de fer de Nyoiseau, l’association Centrale 7 propose des ateliers aux plasticiens, peintres, sculpteurs et photographes. Elle travaille à la création et à la diffusion artistique en milieu rural. Elle ouvre régulièrement ses portes aux publics qui viennent visiter le site extérieur : parcours d’interprétation du patrimoine minier et parcours d’art ; ainsi que le hall qui accueille La Recette, une exposition trimestrielle. Nous proposons en ce moment l’exposition « Sous-Sol » dans le cadre de la 7èmeédition de La Recette. Ouverte de 14h à 18h tous les jours jusqu’au 30 juillet. Entrée 3€

Pouvez-vous nous parler des œuvres qui seront exposées au village du festival ?
Elles représentent bien Centrale 7 puisqu’elles sont éclectiques et font appel à différentes techniques : sculpture sur métal, bois, assemblage, recyclage, peinture, etc.

Les artistes et leurs œuvres présentées :
- Damien Gérard, Romain Goiset, Mélanie Le Page, K-MiSoL : sculptures métal, soudure et couture
- Christophe Forget avec des peintures et gravures petit format
- Matthieu Pineau, sculpteur, posera des contrebassines (contrebasse artisanale et détournée) dans certaines loges des artistes du Saveurs Jazz et au stand de Centrale 7 également
- K-Mi-SoL avec des sérigraphies et Mylène Duhail avec des linogravures
- Mat Signol avec des peintures technique collage
- Vincent Tétu avec des sculptures en bronze

Avez-vous un coup de cœur dans la programmation ?
John McLaughlin dont je connais le travail avec Paco Ibáñez notamment, que j’ai beaucoup écouté étant petite. J’aime aussi beaucoup Nat King Cole, je suis donc très curieuse d’entendre ce que Hugh Coltman en fera. Les autres groupes seront des découvertes : Un Poco Loco et Pixvae m’attirent particulièrement.

Hélène R.
Photos © Jean Thévenoux

C'était hier... Meddy Gerville et Richard Bona

Grisante. C’est le mot pour qualifier la soirée. Avec un jazz mélangeant les genres et les cultures, Meddy Gerville et son groupe ont insufflé une harmonie magique au festival ce soir. Un concert tout en émotion et en syncopes ! Ces cinq musiciens ont fait vibrer la salle. Le leader réunionnais a su amener à Segré le soleil rythmé de la Réunion et tout son héritage. Un concert exotique à siroter avec un cocktail fruité.







Bona et ses bonettes ont réchauffé cette douce soirée d’été sur des airs de jazz cubain. Entre balades rythmées et mélodies surchauffées, ce bassiste camerounais a réussi à faire danser les festivaliers. Sa bonne humeur et sa sympathie ont apporté un souffle de gaieté sur la scène du Parc. Richard Bona, un hymne à la joie !










Aubance P. & Orianne B.
Photos © Jean Thévenoux

vendredi 8 juillet 2016

Dans la marmite de... Mickaël Bineau, restaurateur épicurien de l'Écluse, restaurant comptoir à Grez-Neuville

Après  un  apprentissage, ce restaurateur a multiplié les expériences et peaufiné on savoir-faire dans de grands restaurants de la gastronomie française comme la  Truite  qui  file à Chartres,  le Choiseul à  Amboise,  la  Maison Troisgros à Roanne,  le Drouant à Paris, mais aussi dans d’autres lieux étoilés au Michelin en Allemagne,  aux  Caraïbes... Il a transformé la maison des éclusiers en respectant ce site bucolique. Depuis quatre mois dans cet endroit, ce cuisinier hors pair propose une cuisine « à haute spontanéité ajoutée », c’est à dire une carte de mets qui évolue presque tous les jours selon les produits présents sur le marché local. Il les accorde selon son inspiration. Entre 18h et 21h en fin de semaine, il nous fait découvrir l’art de l’apéronomie au comptoir ou en terrasse avec des amuse-gueules goûteux. La voix d’Aretha Franklin résonne mais le maître  des  lieux  avoue  préférer  le  hard-rock  tel  que le groupe Rammstein. Il conseille volontiers d’aller découvrir Le Pigeon Blanc à Vern d’Anjou. Son confrère Sylvain  Belouin  a  aussi  une  démarche  de  qualité  et d’originalité dans sa cuisine.

Mickaël Bineau nous suggère une recette de pastilla de canard confit : Émietter  des  cuisses  de  canard  confit.  Faire  revenir avec des oignons, des épices tel que le ras el hanout, de la menthe et de la coriandre. Disposer un peu de ce mélange dans chaque feuille de brick et les poêler pour les dorer. Puis les mettre au four 10 minutes à 180°. Servir avec une salade de menthe et de coriandre fraîches et un jus thaï composé de : oignons caramélisés, gingembre, ail, vinaigre de riz, miel de Grez-Neuville, sauce soja, sésame torréfié, huile d’olive et beaucoup de citron vert. Pour accompagner ce mets, un Pécharmant rouge A.O.C du Château des Lys convient parfaitement.
Giselle C.
Photos © Jean Thévenoux

La dream team de Dee Dee

La diva, Dee dee bridgewater, nous livre ses rêves musicaux.


« Pour mon groupe de rêve, j’aimerais avoir deux trompettistes : Dizzy Gillespie et Miles Davis. Non, peut-être trois avec Clark Terry. Pour le piano, McCoy Tyner. À la contrebasse, Jaco Pastorius. À la batterie, Tony Williams. Finalement une seule trompette : Miles Davis. Au saxophone, John Coltrane. Et au trombone, J.J. Johnson. Pour faire un duo, j’aimerais bien chanter à nouveau avec Ray Charles. Autrement, j’ai toujours eu envie de faire quelque chose avec Al Jarreau. Et peut-être une chanteuse, on avait parlé de faire ce disque mais on n’a pas pu parce qu’elle est tombée malade : Abbey Lincoln. Oh what a group! That would be a group! »









Aubance P. & Orianne B.
Photos © Jean Thévenoux

la rédac a testé pour vous...

La recette d'une sieste réussie au bord de l'eau avec Manuel Adnot

Pour une délicieuse sieste au mois de juillet : prendre un joli cadre ensoleillé aux bords de l’Oudon à l’ombre des saules. Ici on ne pleure pas, on rêve. Un transat n’est pas obligatoire, une simple place sur l’herbe suffit. Ce qui fait toute la saveur de cette promenade imaginaire revient à Manuel Adnot et à sa guitare. Mélangez quelques accords planants, des arpèges en suspens et aérez avec une touche de silence. Laissez respirer et appréciez.

Aubance P.
Photos © Jean Thévenoux

Un apéro-concert avec le groupe Ahn Tuan New quartet à Miré



Ahn Tuan New Quartet, c’est un peu le jazz de l’espace, dont l’imaginaire musical nous entraîne au Viêtnam et sur la Lune comme en balade en Seine-et-Marne avec le titre Blizzard 77. La balade, c’est aussi le château médiéval de Vaux à Miré, cadre de cet apéro-concert. On ne pouvait rêver mieux que ce site admirablement rénové pour se poser dans son parc ensoleillé où embaument chèvrefeuille et jasmin, et ouvrir grand nos oreilles pour ce voyage sensoriel. Et pour satisfaire pleinement nos papilles, apéro post-concert avec dégustation de noix et de caramel beurre salé proposés par des producteurs locaux.

Hélène R.
Photos © Jean Thévenoux